Comment surpasser les limites de la greffe ?

A- Au niveau du donneur

1. L'acceptation du don

Un des problèmes majeurs au niveau du don d'organes est le nombre de donneurs. En effet il y a trop peu de personnes ou de familles qui consentent à donner un ou plusieurs organes à leur mort ou la mort d'un proche. On peut comprendre que certaines personnes soient rétissantes à l'idée qu'une partie d'eux vive dans un autre. De même certains pensent que les organes sont "l'âme" du corps du défunt. Mais trop souvent ils oublient le fait qu'ils puissent sauver une vie.

 

2. Les lois

 

Une autre difficulté qui ne facilite pas la greffe d'organes, est la législation. Effectivement, la loi est complexe, en plus elle est différente en fonction des pays. Par exemple selon la loi française, on est automatiquement donneur sauf si l'on est inscrit dans le registre national des refus alors qu' aux Etats-Unis c'est l'inverse, il faut s'inscrire sur une liste officielle pour être donneur. De plus les citoyens sont souvent très mal informés sur la loi de leur pays. Donc ils ne prennent pas souvent le temps d'y réfléchir. Et quand vient le moment où ils doivent faire un choix, ils sont totalement déboussolés de par la mort du proche déjà, et ensuite par leur obligation de faire le choix de donner ou pas.

 

3. Les religions

 

Un autre problème moins important mais qui limite le nombre de greffes quand même, est la religion. Car certaines religions interdisent que l'on touche au corps du défunt. Pour elles, le corps est sacré et s'il manque des organes ou des parties du corps, la cérémonie funéraire ne pourra être totalement un succès et l'âme ne pourra s'élever. Parmi elles, on a l'hindouisme et le shintoïsme. Cependant, la plupart des courants religieux sont favorables au don d'organes : le catholicisme, le protestantisme, l'islam, le judaïsme et l'une des grandes familles du bouddhisme.

 



 

 



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